jeudi 7 octobre 2010

Chanson d'automne, Paul Verlaine

John William Godward (1861-1922), Head of a Girl also known as The Priestess
***
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

 Paul Verlaine

10 commentaires:

  1. Ils sont beaux tous ces billets sur l'automne! Gros bisous!

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  2. Ces vers sont éternellement sublimes, bisous bisous. brigitte

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  3. Cher Verlaine, comme il a bien dit l'automne ! ... je le vois tout de même plus gai, pour ma part !
    Et j'aime aussi la chanson de Gainsbourg sur Prévert et les "Feuilles mortes" ... merci
    Bonne journée.

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  4. J'aime tellement ce poème !
    apprécierais-tu particulièrement les brunes ? Elles sont souvent présentes sur les toiles que tu nous choisis. Tu as raison ! Elles ont des regards de braise et de feu et savent aussi être si douces !
    Bonne journée

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  5. On connait tous ce poéme apprit en classe (j'espère que c'est encore le cas !)et on est toujours profondément touchés par cet automne de Verlaine !
    Merci et bon week end Kenza !

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  6. ...cae
    cae cae
    cada gota
    su dulce
    lluvia
    de otoño
    cae
    cae cae
    lagrimas
    su melancolia...




    un fuerte abrazo KENZA
    desde HORAS ROTAS ,buen
    fin de semana.


    j.r.s.

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  7. Que de souvenirs autours de ces vers de Verlaine intemporels...

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  8. Verlaine, sublime, net.

    Merci, comme toujours.

    Bisous.

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  9. C'est ici que je viens vous dire bonsoir Kenza, quel raffinement toujours entre cette toile et ce poème de Verlaine, qu'il est doux de relire. Merci Kenza.

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  10. Ah, ce poème ! Magnifique, bien sûr.

    Mais il me fait immanquablement penser à Radio Londres et ses messages codés.
    J'entends la musique et la voix du speaker, annonçant par les premiers vers le Débarquement allié.

    A quoi cela tient, n'est-ce pas ?

    La toile est juste sublime.

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard