samedi 31 mars 2012

Bon week-end !

William Stephen Coleman (1829-1904). Goldfish
Je vous souhaite un excellent week-end !

Le Corps découvert, Institut du Monde Arabe

Youssef Nabil, Natacha sleeping, Cairo, 2000. (c) IMA
Le Corps découvert
du 27 mars au 15 juillet

 L’IMA présente, du 27 mars au 15 juillet 2012, une grande exposition d’art moderne et contemporain sur le thème de la représentation du corps et du nu dans les arts visuels arabes. La représentation du corps dans les arts visuels arabes constitue une matière jusqu’ici ignorée, une sorte de terra incognita pour le moins inexplorée. On aurait ainsi pu s’attendre à ce que ces représentations n’existent pratiquement pas dans la peinture arabe ; or, à travers le corps, c’est tout un pan méconnu d’une riche iconographie qui vient à se découvrir.

C’est à cette quête et à cette découverte tout à la fois, que sera convié le public d’une exposition pleine de surprises, Le Corps Découvert. Cette exposition a pour ambition de rassembler, sur deux étages, une large sélection d’œuvres et de médiums permettant d’aborder cette question de manière synchronique et diachronique à la fois.

De la même manière qu’il s’est pris naguère d’un intérêt soudain pour les artistes chinois ou les artistes indiens, le monde de l’art s’est récemment tourné vers les créateurs arabes. L’Institut du monde arabe, organisateur depuis vingt-cinq ans qu’il existe, de plus d’une centaine d’expositions d’artistes arabes ne peut, bien sûr, que se féliciter d’un engouement auquel il ne se sent certes pas étranger.

Avec Le Corps Découvert, l’IMA entend présenter à son public, une exposition qui, à travers ce thème ample, complexe et fondamental à la fois, embrasse tout un siècle de peinture arabe ou, plus exactement, de pratique des arts plastiques. Car lorsque l’on parle ici de peinture, on entend le mot dans l'acception européenne ou occidentale du mot, bien évidemment, c'est-à-dire, selon celle qui est désormais reçue sur la scène internationale, à présent mondialisée.

Sabbagh Georges Hanna (1877-1951), Nu couché devant un hublot, 1923. (c) IMA
Boughriet Halida, Sans titre, série Mémoire dans l'oubli, photographie 2009-2010. (c) IMA

jeudi 29 mars 2012

Chœur d'amour, Gérard de Nerval

Jean-François Millet (1814-1875), Nu de dos
Ici l'on passe
Des jours enchantés !
L'ennui s'efface
Aux coeurs attristés
Comme la trace
Des flots agités.

Heure frivole
Et qu'il faut saisir,
Passion folle
Qui n'est qu'un désir,
Et qui s'envole
Après le plaisir !

Gérard de Nerval 

Diane sortant du bain, François Boucher



François Boucher (1703-1770), Diane sortant du bain. Musée du Louvre 
La représentation de Diane est fréquente dans la peinture française du XVIIIe siècle. Avec François Boucher, la chasseresse abandonne son caractère farouche et volontaire ; on reconnaît la déesse à ses attributs traditionnels : elle porte dans les cheveux un croissant d'or rappelant son lien avec la Lune, et a posé près d'elle un carquois et le gibier récemment abattu. Mais elle réunit avant tout les traits singuliers de la mode sous le règne de Louis XV : teint laiteux, visage petit et potelé et corps généreux en courbes. Sa condition virginale éloigne d'elle toute malice, et c'est avec franchise qu'elle ignore la pudeur et laisse voir sa nudité, comme une novice dans la carrière galante. Louvre

lundi 26 mars 2012

Art Paris Art Fair 2012

Yves Klein, Victoire de Samothrace 1962. 49,5 x 24,7 x 29,2 cm
Dry blue pigment and synthetic resin laid on plaster and stone base. Gallery Delaive
du 29 mars au 1er avril 2012

Art Paris Art Fair : le rendez-vous pour l’art moderne et contemporain au printemps
Foire d’art moderne et contemporain, Art Paris Art Fair accueille fin mars sous la verrière lumineuse du Grand Palais une centaine de galeries et éditeurs internationaux. Privilégiant un format convivial, Art Paris Art Fair est ouvert à toutes les pratiques artistiques et attire plus de 48 000 visiteurs, professionnels et amateurs curieux.

Une nouvelle vocation : la promotion des scènes artistiques européennes
Créée à l’origine en 1999 pour soutenir la scène française, Art Paris Art Fair s’engage en 2012 en faveur de la promotion des scènes artistiques européennes. De Glasgow à Prague, d’Helsinki à Milan, de Cologne à Madrid, de Nantes à Lyon, Art Paris Art Fair se consacre à l’exploration des multiples centres de la création contemporaine en France et en Europe.
Tandis que le secteur général proposera un panorama international de l’art des XXe et XXIe siècles, Art Paris Art Fair donnera un coup de projecteur sur l’actualité d’une ville ou d’une région européenne grâce à un ensemble de plateformes qui mettront en évidence le dynamisme de scènes à l’identité singulière.
Soucieux de favoriser les passerelles entre les modes d’expression, Art Paris Art Fair lance également en 2012 un secteur design européen de création. Intitulé « Séries limitées ». Il réunira une dizaine de galeries et d’éditeurs sélectionnés par un expert et qui présentent des pièces exclusives réalisées en mode confidentiel par des talents contemporains et émergents.

Art Paris Art Fair : A Paris au printemps
En mars, la Ville Lumière s’éveille. Art Paris Art Fair dont les dates coïncident avec de nombreux évènements artistiques, créé en 2012 un parcours « A Paris au printemps ». Conçu en collaboration avec les institutions parisiennes, ce parcours révèle l’effervescence artistique de Paris, capitale des arts qui a retrouvé son pouvoir d’attraction sur la scène internationale de l’art contemporain.
Grâce à son nouvel axe thématique, sa nouvelle équipe, la création d’événements spécifiques, et l’association à des partenaires de prestige, Art Paris Art Fair s’annonce comme l’un des rendez-vous européens incontournables du printemps 2012.

Nam, 'Les ails de ma vérité'  2009. 17x15x67cm
sculpture verre et porcelaine. Musée SHUIM

Yeon-Yeon Jung, She is blind 2012. 76 x 55cm
Ink, Gouache, Gold Leaf on Paper. A&B Gallery

Diana Krall, It's Wonderfull

Diana Krall, It's Wonderfull

mercredi 21 mars 2012

Le printemps, Théodore de Banville

George Henry Boughton (1833-1905), A spring Idyll

Te voilà, rire du Printemps!
Les thyrses des lilas fleurissent.
Les amantes qui te chérissent
Délivrent leurs cheveux flottants.

Sous les rayons d’or éclatants
Les anciens lierres se flétrissent.
Te voilà, rire du Printemps!
Les thyrses de lilas fleurissent.

Couchons-nous au bord des étangs,
Que nos maux amers se guérissent!
Mille espoirs fabuleux nourrissent
Nos coeurs gonflés et palpitants.
Te voilà, rire du Printemps!

Théodore de Banville

vendredi 16 mars 2012

Printemps, Albert Samain

Hans Zatzka, 1859-1949, Spring Beauty

Les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs.
L'espérance a tissé la robe de la terre ;
Et ses vieux flancs féconds, travaillés d'un mystère,
Vont s'entr'ouvrir encor d'une extase de fleurs.

Les temps sont arrivés, et l'appel de la femme,
Ce soir, a retenti par la création.
L'étoile du désir se lève ô vision !
Ô robes qui passez, nonchalantes, dans l'âme...

Les ciels nus du matin frissonnent de pudeur ;
L'émeute verte éclate aux ramures vivaces ;
Et la vie éternelle arrivant des espaces
En ruisseaux de parfums coule à travers le cœur.

Voici que le printemps s'avance sous les branches,
Nu, candide et mouillé dans un jeune soleil ;
Et les cloches tintant parmi l'azur vermeil
Versent une allégresse au cœur des maisons blanches.

L'âme s'ouvre parmi l'enchantement du jour,
Et le monde qu'enivre une vague caresse,
Le monde, un jour encor, va noyer sa détresse
Dans les cheveux profonds et vivants de l'amour.

Amour ! Frissons légers des jupes, des voilettes,
Et lumières des yeux de femmes transparents...
Amour ! Musique bleue et songes odorants...
Et frêles papillons grisés de violettes...

Albert Samain  

Berthe Morisot (1841-1895), Musée Marmottan

Berthe Morisot, Le Cerisier 1891. © musée Marmottan Monet, Paris / Bridgeman Art / Presse
Berthe Morisot (1841-1895)
Du 8 mars au 1er juillet 2012

Le musée Marmottan Monet organise, du 8 mars au 1er juillet 2012, la première rétrospective de l’œuvre de Berthe Morisot (1841-1895) présentée à Paris depuis près d’un demi-siècle. 150 peintures, pastels, aquarelles, sanguines et fusains, provenant de musées et de collections particulières du monde entier, permettent de retracer la carrière de la plus illustre des femmes impressionnistes.

Cette sélection d’œuvres permet d’évoquer le parcours de l’artiste – depuis sa formation auprès de Corot jusqu’à son œuvre ultime. Elle mettra en évidence un art subtil et délicat, ayant pour thème la célébration de la femme et de l’enfant. Les portraits de jeunes filles au bal, à la toilette, au jardin et de sa fille Julie témoignent de l’évolution de sa peinture qui incarna, aux yeux de ses contemporains, l’impressionnisme triomphant.

Les dernières sections de l’exposition, dédiées aux paysages et aux compositions décoratives, mettent en évidence les liens qui unissent l’œuvre de Berthe Morisot à celle de ses illustres contemporains : Monet et Renoir.

Berthe Morisot, Au Bal, 1875. (c)musee Marmottan Monet / Bridgeman Art / Presse 

Berthe Morisot, Bergère nue couchée, 1891. © Carmen Thyssen-Bornemisza Collection, 
on loan at the Thyssen-Bornemisza Museum 

Berthe Morisot, Jeune Femme en gris étendue, 1879. © Christian Baraja, studio SLB

Berthe Morisot, Jour d’été, 1879. © Bridgeman Giraudon  

Berthe Morisot, Julie rêveuse, 1894. © Dreyfus

Berthe Morisot, La Psyché ou Le Miroir, 1876. © Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

mardi 13 mars 2012

Les plus belles lettres de femmes, Laure Adler & Stefan Bollmann


La correspondance a longtemps été pour les femmes le lieu où forger leur identité en s'affranchissant des modèles établis par la société. C'est aussi sur ce terrain qu'elles se sont ouvert une voie vers la littérature, chasse gardée des hommes.
De l'effusion amoureuse ou amicale à la réflexion intellectuelle et politique, en passant par les conseils maternels, les grandes épistolières offrent un autre regard sur le monde qui les entoure.

Dans cet ouvrage richement illustré, Laure Adler et Stefan Bollmann nous invitent à revisiter les correspondances d'une cinquantaine de femmes de tête et de cœur : de la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV, à la poétesse américaine Sylvia Plath, sans oublier les incontournables Madame de Sévigné, George Sand, Colette, Anaïs Nin ou encore Marguerite Yourcenar. Flammarion 

Madame de Sévigné par Claude Lefebvre
A monsieur de Coulanges
A Paris, ce lundi 15 décembre 1670
« Je m'en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète jusqu'aujourd'hui, la plus brillante, la plus digne d'envie: enfin une chose dont on ne trouve qu'un exemple dans les siècles passés, encore cet exemple n'est-il pas juste; une chose que l'on ne peut pas croire à Paris (comment la pourrait-on croire à Lyon?); une chose qui fait crier miséricorde à tout le monde; une chose qui comble de joie Mme de Rohan et Mme d'Hauterive; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue; une chose qui se fera dimanche, et ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire; devienez-la: je vous le donne en trois. Jetez-vous votre langue aux chiens? Eh bien! il faut donc vous la dire...

Jour du macaron

Pierre Hermé, Les Jardins
Le 20 mars 2012,  Jour du macaron 

Voici sept années déjà que l'arrivée du printemps est célébrée par le "Jour du Macaron". Une journée placée sous le signe de la gourmandise et de la solidarité. 
Pour cette journée de fête, les boutiques Pierre Hermé Paris et les pâtissiers Relais Desserts, vous proposent une dégustation de macaron et vous invitent à faire un don en faveur d'une noble cause.
Cette année, le Jour du Macaron se mobilise en faveur de l’autisme, reconnue « Grande Cause Nationale », et apporte son soutien à l'association Autistes sans frontières.
Des saveurs originales et un accueil plein de bonne humeur seront au rendez-vous dans tous les points de vente participants.
Une raison supplémentaire pour tous les gourmands de succomber à la tentation du macaron...

samedi 10 mars 2012

Bon week-end !

Enric Monserday Vidal (1850-1926), Maria krones med en blomsterkrans af et englebarn
Je vous souhaite un excellent week-end !

jeudi 8 mars 2012

A une femme, Victor Hugo

Alexandre Cabanel (1823-1889), Pandora
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !

Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !

Victor Hugo, Les feuilles d'automne

lundi 5 mars 2012

Degas et le nu, Musée d'Orsay

Edgar Degas, Après le bain, femme nue s'essuyant la nuque
© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Degas et le nu 
du 13 mars au 1er juillet 2012

Première grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917) à Paris depuis la rétrospective de 1988 au Grand Palais, Degas et le nu participe de l'ambition du musée d'Orsay de donner à voir l'avancée des connaissances sur les grands maîtres de la deuxième moitié du XIXe siècle, après les hommages à Claude Monet (1840-1926) et Edouard Manet (1832-1883).

Cette exposition explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu, de l'approche académique et historique de ses débuts à l'inscription du corps dans la modernité au cours de sa longue carrière. Occupant avec les danseuses et les chevaux une place prédominante dans l'œuvre de l'artiste, les nus sont présentés à travers toutes les techniques pratiquées par Degas, la peinture, la sculpture, le dessin, l'estampe et surtout le pastel qu'il porte à son plus haut degré d'achèvement.
Organisée avec le Museum of Fine Arts, Boston, l'exposition bénéficie du très riche fonds d'œuvres graphiques du musée d'Orsay, rarement montré pour des raisons de conservation, auxquels s'adjoignent des prêts exceptionnels des plus grandes collections, comme celles du Philadelphia Museum of Art, de l'Art Institute de Chicago ou du Metropolitan Museum of Art de New York.

Edgar Degas, Deux baigneuses sur l'herbe
(C) RMN-GP (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Edgar Degas, Le Tub, bronze fondu à la cire perdue
(C) RMN-GP (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Edgar Degas, Femme assise sur le rebord d' une baignoire et s'épongeant le cou
(C) RMN-GP (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Norah Jones à l'Olympia

vendredi 25 mai 2012

samedi 3 mars 2012

Bon week-end !

Pierre Auguste Renoir (1841–1919), Portrait of Lise (Lise tenant un bouquet de fleurs des champs)

Je vous souhaite un excellent week-end!

jeudi 1 mars 2012

Métaphore...

Solomon Joseph Solomon (1860-1927), Venus and Cupid
« Les métaphores sont dangereuses. 
L'amour commence par une métaphore. »
Milan Kundera

Gustave Moreau - Hélène de Troie, La beauté en majesté

Gustave Moreau, Hélène, Paris, Musée Gustave Moreau,
© RMN / René-Gabriel Ojéda
Gustave Moreau - Hélène de Troie, La beauté en majesté
du 21 mars au 25 juin 2012

Gustave Moreau, Hélène à la porte Scée, Paris, Musée Gustave Moreau, 
© RMN / René-Gabriel Ojéda
Après le succès des expositions Huysmans Moreau. Féeriques visions en 2007 et de Gustave Moreau, l’homme aux figures de cire en 2010, puis du parcours Gustave Moreau-Théophile Gautier. Le rare, le singulier, l’étrange en 2011, le Musée Gustave Moreau poursuit son cycle de valorisation de ses collections en présentant une exposition-dossier sur le thème d’Hélène de Troie dans l’œuvre du grand peintre symboliste.

Au cours de sa carrière, Gustave Moreau a témoigné une fidélité remarquable au personnage d’Hélène de Troie en lui consacrant un ensemble exceptionnellement riche. Principale rivale de Salomé dans le cœur de l’artiste, la plus belle femme de l’antiquité apparaît dès 1852 dans son œuvre, puis revient triomphalement en compagnie de Galatée à l’occasion du dernier Salon du peintre en 1880.

Célébrée par la critique et les poètes comme l’une des plus grandes réussites de Gustave Moreau, Hélène sur les remparts de Troie est une œuvre majeure de la peinture symboliste qui a connu les mêmes avanies que la fille de Léda : vendue en 1885 au collectionneur Jules Beer, cette toile a été ravie à notre admiration après sa disparition sur le marché de l’art en 1913. Heureusement connue par la photographie, cette représentation d’Hélène, promenant son ennui le long des remparts de Troie alors que les cadavres des soldats s’amoncellent à ses pieds, fut l’occasion pour Moreau de développer jusqu’à sa mort une singulière iconographie de l’éternel féminin dans de nombreuses redites et de surprenantes variantes proches de l’abstraction réunies pour la première fois dans cette exposition.

Convoquant des auteurs aussi prestigieux qu’Homère, Euripide, Dante ou encore Goethe qui accorde une place toute particulière à la reine antique dans le Second Faust, Moreau renouvelle profondément la légende d’Hélène de Troie en lui donnant une conception théâtrale et mystique. Grâce aux prêts du Musée d’Orsay et du Musée Lambinet à Versailles, l’exposition présente pour la première fois un ensemble de bijoux, dont un diadème de Lalique, portés par l’actrice Julia Bartet sur la scène de la Comédie-Française et inspirés par une somptueuse aquarelle de Moreau figurant Hélène de Troie.
Pour accompagner l’exposition, des comédiens de la Comédie Française  proposeront des lectures des plus beaux textes écrits sur Hélène de Troie et utilisés par Gustave Moreau pour faire revivre la beauté divine de la légendaire reine grecque au milieu des œuvres du peintre symboliste.

Gustave Moreau, Hélène Glorifiée, Paris,
Musée Gustave Moreau © RMN / René-Gabriel Ojéda 

Gustave Moreau, Hélène sur les remparts de Troie, Paris,
Musée Gustave Moreau © RMN / René-Gabriel Ojéda 

Gustave Moreau, Hélène Glorifiée, Paris,
Musée Gustave Moreau © RMN / René-Gabriel Ojéda 
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard