lundi 31 mars 2014

La tour Eiffel fête ses 125 ans

Luis Jiménez Aranda (1845–1928), A Lady at the Paris Exposition
Naissance et construction de la tour Eiffel
C’est à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu’un grand concours est lancé dans le Journal officiel.
Le pari est d’« étudier la possibilité d’élever sur le Champ-de-Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et de 300 mètres de hauteur ». Choisi parmi 107 projets, c’est celui de Gustave Eiffel, entrepreneur, Maurice Koechlin et Emile Nouguier, ingénieurs et Stephen Sauvestre, architecte qui est retenu.
Les premiers coups de pelle sont donnés le 28 janvier 1887. Le 31 mars 1889, la Tour achevée en un temps record -2 ans, 2 mois et 5 jours- s’impose comme une véritable prouesse technique. Suite :  Tour Eiffel

samedi 22 mars 2014

Bon week-end...

Vittorio Matteo Corcos, Dreams  National Gallery of Modern Art, Rome
Je vous souhaite un excellent week-end!
Pour ma part, je m'en vais vers de jolies rencontres au Salon du livre de Paris ...
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jeudi 20 mars 2014

Printemps, Rainer Maria Rilke

Louis Devedeux  (1820-1874), The Siesta
Ô mélodie de la sève
qui dans les instruments
de tous ces arbres s'élève -,
accompagne le chant
de notre voix trop brève.

C'est pendant quelques mesures
seulement que nous suivons
les multiples figures
de ton long abandon,
ô abondante nature.

Quand il faudra nous taire,
d'autres continueront...
Mais à présent comment faire
pour te rendre mon
grand cœur complémentaire ?

Rainer Maria Rilke, Printemps - Extrait de Poèmes en langue française

lundi 17 mars 2014

Beauté noire, Jacques Majorelle (1886-1962)

Jacques Majorelle (1886-1962), Beauté noire
Cliquez sur les images pour les voir dans leur taille originale!

Fatima

Femme dans une orangerie

Fatima ou femme nue allongée

Jeune femme sous les bananiers

Les deux amies

Bergère et le chevreau

Youka

La cueillette des dattes

Jeunes filles récoltant des dattes

Nu dans le jardin de la villa Majorelle

Beauté africaine

La belle Zorah

La Sieste

Nu étendu sur une couverture rouge

Femme nue de dos

Le modèle alangui

Nu

 Jeune femme assise sur une couverture noire et blanche

Le Modèle nu allongé, une femme noire assise à ses côtés

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Biographie
 Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant Art nouveau de l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901 à l'École des Beaux-Arts de Nancy en section Architecture et Décoration.
Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier "S R", c'est-à-dire, celui de Schommer et Royer.

En 1910, il découvre l’Égypte, le monde de l’Islam, ses couleurs, ses lumières, ses coutumes. C'est le début de sa passion pour l'Afrique. En 1908 a lieu sa première exposition à Paris à la Société des Artistes Français. En 1917, il arrive au Maroc et s’installe définitivement à Marrakech. L'année suivante il présente une première exposition dans le hall de l’hôtel Excelsior à Casablanca.

En 1919, il fait sa première expédition dans le sud du pays, et publie à son retour « Carnet de route d’un peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas », journal relatant son périple. En 1922 il achète une palmeraie en bordure de celle de Marrakech et en 1931, il fait construire par l'architecte Paul Sinoir sa villa style Art déco d’une étonnante modernité, inspirée de Le Corbusier et du Palais de la Bahia de Marrakech. Il y aménage son habitation principale au premier étage et un vaste atelier d'artiste au rez-de-chaussée pour peindre ses immenses décors.

Il commence en 1930 à peindre des nus noirs. Il multiplie ses expériences sur la couleur, en particulier l'application de poudre d’or et d’argent, et séjourne souvent dans l’Atlas et en Afrique noire. En 1937 l'artiste crée un bleu outremer à la fois intense et clair : le bleu Majorelle, dont il peindra les murs de sa villa, puis tout le jardin pour en faire un tableau vivant qu'il ouvre au public en 1947.

Splendeurs de Volubilis, Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée

Buste d’athlète dit « Tête de Bénévent » - © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) /  Daniel Arnaudet /  Gérard Blot
Splendeurs de Volubilis
Bronzes antiques du Maroc et de Méditerranée
du 12 mars au 25 août 2014
Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

  Grâce au prêt exceptionnel d’une partie des trésors nationaux de la collection de bronzes antiques du Maroc découverts à Volubilis, le MuCEM présente l’un des aspects majeurs du bassin antique méditerranéen. Fruit d’une convention signée entre le royaume du Maroc et le gouvernement français, l’exposition témoigne d’une collaboration étroite entre la Fondation nationale des musées du Maroc et le MucEM.

  Les collections de bronzes du musée de Rabat figurent parmi les plus exceptionnelles du monde antique méditerranéen. Bien que découverts, pour la plupart, à Volubilis, ils n’ont pas été produits dans cette région de l’Empire romain. Ils témoignent cependant d’une mode -ou de modes- en vogue dans l’Empire romain  entre le II è siècle avant J.-C. et le II è siècle après J.-C. Pour autant, nous ne connaissons pas leurs lieux de production, qui peuvent être localisés aussi bien en Italie, en Grèce, qu’en Méditerranée orientale - Turquie, Jordanie - où des ateliers  de fabrication ont été découverts à ce jour. Outre leur qualité technique intrinsèque, les bronzes de Volubilis se signalent par une esthétique particulièrement représentative des modèles en cours dans la Méditerranée gréco-romaine.

  L’ensemble des bronzes en provenance de Volubilis est mis en espace en regard d’œuvres issues d’autres régions méditerranéennes. Parmi celles-ci, nous avons pu bénéficier des précieuses collections du Louvre, du cabinet des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France, du musée de l’Ephèbe d’Agde et du musée départemental Arles antique. Elles illustrent magistralement le langage commun des élites méditerranéennes de l’Antiquité.

  Il s’agit bien là d’un témoignage de ce bassin de civilisation qu’est la Méditerranée à l’époque antique : un vaste espace ouvert où les hommes circulent depuis le premier millénaire avant J.-C. de Tyr à Carthage, de l’Asie Mineure aux confins atlantiques en passant par la Mer Noire, de Phocée à Marseille, de Milet à Olbia, de Théra à Cyrène…

Statue équestre de Néron - © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Konstantinos Ignatiadis

Buste de Juba II - © Direction du patrimoine culturel, 
Ministère de la culture du Royaume du Maroc. Photo : MuCEM  / Yves Inchierman

Théséeterrassantleminotaure - © Direction du patrimoine culturel, 
Ministère de la culture du Royaume du Maroc. Photo : MuCEM  / Yves Inchierman

Anse de cratère avec deux têtes figurant Dionysos - © Direction du patrimoine culturel, 
Ministère de la culture du Royaume du Maroc. Photo : MuCEM / Yves Inchierman

Chien prêt à bondir - © Direction du patrimoine culturel, 
Ministère de la culture du Royaume du Maroc. Photo : MuCEM  / Yves Inchierman

Cheval - © Direction du patrimoine culturel, 
Ministère de la culture du Royaume du Maroc. Photo : MuCEM / Yves Inchierman


jeudi 13 mars 2014

Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, Khaled Hosseini

L’Afghan à la rose. Mahmad Niyaz, Mai 1967. © Roland & Sabrina Michaud
J’ai trouvé une triste petite fée
A l’ombre d’un arbre en papier.

Je connais une triste petite fée
Que le vent un soir a soufflée.

Quatrième de couverture
L'événement éditorial de l'année ! Après six ans d'attente, l'auteur-culte Khaled Hosseini nous revient avec une œuvre passionnante, d'une ampleur et d'une intensité dramatique impressionnantes. Tour à tour déchirant, émouvant, provocant, un roman-fleuve sur l'amour, la mort, le sacrifice, le pardon, la rédemption, sur ces choix qui nous façonnent et dont l'écho continue de résonner dans nos vies.

Dans le village de Shadbagh, Abdullah, dix ans, veille sur sa petite sœur Pari, trois ans. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, un amour si fort qu'il leur permet de supporter la disparition de leur mère, les absences de leur père en quête désespérée d'un travail et ces jours où la faim les tenaille.
Mais un événement va venir distendre ce lien, un choix terrible qui modifiera à jamais le destin des deux jeunes vies, et de bien d'autres encore...

Des années cinquante à nos jours, d'une petite cahute dans la campagne afghane aux demeures cossues de Kaboul, en passant par le Paris bohème des seventies et le San Francisco clinquant des années quatre-vingt, Hosseini le conteur nous emmène dans un voyage bouleversant, une flamboyante épopée à travers les grands drames de l'Histoire. Belfond

Khaled Hosseini est né à Kaboul  en 1965 et vit aujourd’hui  aux États-Unis. Ses deux premiers romans, Les Cerfs-volants de Kaboul (Belfond, 2005 ; 10/18, 2006) et Mille soleils splendides (Belfond, 2007 ; 10/118, 2008) ont connu un succès phénoménal dans le monde. Après six ans d’attente, Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, a été saluée dans de nombreux pays comme un des plus grands événements éditoriaux récents.

Traduit de l’américain par Valérie Bourgeois.

Extrait
  Ses mains tremblent. Quelque chose d’étonnant lui arrive. Quelque chose de véritablement remarquable. L’image qu’elle en a est celle d’une hache frappant le sol et le flot de pétrole noir jaillissant soudain à la surface. Voilà ce qui lui arrive. Libérés par le choc, des souvenirs remontent des profondeurs de sa mémoire. Elle regarde en direction de la brasserie, et ce qu’elle voit n’est pas le serveur maigre sous l’auvent, occupé à donner un coup de torchon sur la table, un tablier noir noué autour de la taille, mais un petit chariot rouge dont une des roues couine t qui cahote sous le ciel dans lequel filent les nuages, et qui franchit des crêtes, plonge dans des petits ravins asséchés, gravit et descends des monts ocres. Elle voit des enchevêtrements d’arbres fruitiers, leur feuillage agité par la brise, des rangées de pieds de vigne entre des petites maisons au toit en terrasse. Elle soit des fils à linge et des femmes accroupies près d’un ruisseau, et les cordes grinçantes d’une balançoire sous un grand arbre, et un gros chien fuyant sous les moqueries de petits villageois, et un homme au nez busqué creusant un fossé, la chemise collée à son dos par la sueur, et une femme voilée penchée sur un feu de cuisine.
  Mais il y a un autre détail à la lisière de tout ça, juste à la périphérie de sa vision – et c’est ce qui l’attire le plus. Une ombre insaisissable. Une silhouette. A la fois douce et dure. Douce comme la main qui tient la sienne. Dure comme les genoux sur lesquels elle a autrefois appuyé sa joue. Elle cherche à distinguer un visage, mais il s'échappe, se dérobe chaque fois qu’elle se tourne vers lui. Pari sent un gouffre s’ouvrir en elle. Il y a toujours eu une grande absence dans sa vie. Quelque part, elle l’a toujours su.
 -Un frère, dit-elle sans s’en rendre compte – et sans se rendre compte qu’elle pleure.
  Les paroles d’une chanson en farsi affluent soudain en elle :
  Je connais une triste petite fée
  Que le vent un soir a soufflée.
Il y a un autre couplet, elle est certaine, qui peut-être venait avant celui-là. Mais lui aussi lui échappe.

Happiness...

Pharrell Williams / © Courtesy We Are From L.A.
Pharrell Williams parrain de la journée mondiale du bonheur!
Le 20 mars 2014... et tous les autres jours de l'année! 
So; Clap along if you feel like happiness is the truth...

samedi 8 mars 2014

Papa Sartre, Ali Bader

Café de Flore / Photo Saint-Germain-des-Prés

Quatrième de couverture
 Bagdad, tournant du millénaire. Un écrivain besogneux est chargé par deux individus assez louches d’écrire la biographie d’un certain Abdel-Rahman Shawkat. La tâche s’annonce d’autant plus ardue que ce dernier, porte-parole autoproclamé de l’existentialisme sartrien dans l’Irak des années 1960, n’a laissé aucun écrit, préférant exercer dans les cafés et les cabarets. À mesure que le biographe progresse dans son enquête et retrace le parcours tortueux de cet épigone irakien de Sartre, nombre de questions se font jour quant aux motivations profondes de ses commanditaires et aux circonstances de la mort du pseudo-philosophe. Ali Bader dresse un tableau truculent de la société bagdadienne entre les années 1950-1960 et la fin du siècle, une fresque dans laquelle se croisent aristocrates, marginaux, marchands, danseuses de cabaret, militants trotskistes, travailleurs journaliers, ministres et intellectuels de troisième zone... Papa Sartre est à la fois une biographie fictive délirante, un roman d’enquête aux accents postmodernes et une satire des milieux intellectuels irakiens et arabes. Un récit énergique, à la fois drôle et déroutant, qui met les pieds dans le plat en abordant les délicates questions de l’identité, du savoir et du pouvoir.

 Ali Bader est né à Bagdad et vit aujourd’hui à Bruxelles. Grand chroniqueur de la petite histoire irakienne, il a publié onze romans depuis le début des années 2000, parvenant à s’imposer comme l'une des voix les plus originales de sa génération. Papa Sartre, qui a été couronné par plusieurs prix littéraires dans le monde arabe, est la première de ses œuvres à être traduite en français.

Traduit de l’arabe (irak) par May A. Mahmoud

Extrait
 Abdel-Rahman tira les rideaux en mousseline et se posta à sa fenêtre pour observer le souk. Les volumineux turbans noirs des marchandes, aux seins desquelles étaient pendues les têtes chauves de leurs nourrissons, émergeaient entre les corbeilles de radis, d’herbes fraîches et de figues mûres. Une foule d’hommes et de femmes allait et venait parmi les grandes gamelles de citrons et d’oranges, les paniers d’oignons, de poivrons verts de pommes bien lavées, les sacs de dattes confites… A l’autre bout étaient empilées les cages à poules, à canards et à petits oiseaux ; des moutons gambadaient juste à côté, le long de haies qui laissaient entrevoir une jungle chaotique ombrageant quelques pots de myrte et d’espèces florales diverses.
 Lentement, devant le miroir vertical fixé sur la table de sa chambre, Abdel-Rahman s’habilla. Quand il eut noué sa mince cravate bleue, il mit ses lunettes carrées à monture de plastique noir et fit aller son regard entre la photographie de Jean-Paul Sartre et la glace. Alors un profond sentiment de contrariété l’envahit.
 Pourquoi n’était-t-il pas borgne ? se dit-il, regrettant que son reflet dans le miroir n’offrît pas une parfaite similitude avec l’image de Sartre. Abdel-Rahman était toujours rasé de près, il se gominait les cheveux et se coiffait comme Sartre ; son joli visage anguleux présentait des traits proches du sien : même nez fin, mêmes joues bien pleines, même bouche pincée…  Il avait beau faire, toutefois, jamais il ne pourrait passer pour la copie conforme du philosophe français. Si la nature n’avait pas refusé de le gratifier de cet œil droit déficient, il se serait pourtant senti comblé et sa vie lui aurait semblé en tout point accomplie… Et comment ? Il aurait été un deuxième Sartre !
 A cet instant, Abdel-Rahman réalisa que l’existence était fondamentalement inique et cruelle. Si la justice, l’égalité et la morale avaient prévalu, Dieu n’aurait pas manqué de le faire naître borgne, comme Jaseb, qui déambulait avec sa charrette et vendait ses légumes flétris dans le souk de Sadriya. Cet ignorant ne se rendait même pas compte de la grâce insigne que représentait son regard sartrien, il ne voyait ni la portée philosophique de cet éborgnement, ni le rôle éminent que cet œil éteint avait pu jouer dans l’histoire des idées. Et sans nul doute Jaseb, si on lui avait demandé lequel de ses deux yeux il préférait, aurait choisi celui qui restait sain, malgré son caractère extrêmement banal. Dans ce monde où toutes les créatures avaient reçu deux yeux pour voir, son infirmité ne lui apportait que honte et affliction. Seuil

I need you, Liz Mc Comb

Liz Mc Comb © Maxppp - 2014  Celik Erkul
I need you,

mardi 4 mars 2014

Farandoles, serpentins et confettis...

Guillaume Seignac (1870-1924), Pierrot’s embrace
Farandoles, serpentins et confettis...
Je vous souhaite une excellente journée !

Les Impressionnistes en privé, Cent chefs-d’œuvre de collections particulières

Berthe Morisot, Paule Gobillard à la potiche. © Collection particulière - Christian Baraja
 Les Impressionnistes en privé
Cent chefs-d’œuvre de collections particulières
du 13 février au 6 juillet 2014

Ouvert pour la première fois au public en 1934, le musée Marmottan Monet célèbrera son quatre-vingtième anniversaire en 2014. En moins d’un siècle, le musée a bénéficié de legs et de donations d’une envergure sans égale faisant de lui le dépositaire du premier fonds mondial d’œuvres de Claude Monet et de Berthe Morisot. Sans la générosité des collectionneurs et des descendants d’artistes, il ne serait pas devenu un haut lieu de l’impressionnisme. Conscient de cet héritage, le musée souhaite débuter les cérémonies de son anniversaire en rendant hommage aux collections privées.

Le musée Marmottan Monet présente ainsi du 13 février au 6 juillet 2014 une exposition intitulée : Les Impressionnistes en privé, réunissant exclusivement des œuvres en provenance de collections particulières. L’historienne de l’art, Claire Durand-Ruel Snollaerts et Marianne Mathieu, adjointe au directeur du musée Marmottan Monet chargée des collections, assurent le commissariat de cette exposition.

Cinquante prêteurs se sont associés avec enthousiasme à ce projet et ont accordé des prêts en provenance de France, des Etats-Unis, du Mexique, de Suisse, de Grande-Bretagne et d’Italie. Cette exposition offre l’opportunité unique au public de découvrir des tableaux pour la plupart jamais vus. Une centaine de chefs-d’œuvre impressionnistes constitue un ensemble d’exception. Quatre-vingt peintures et une vingtaine d’œuvres graphiques par Jean-Baptiste-Camille Corot, Eugène Boudin, Johan Barthold Jongkind, Édouard Manet, Frédéric Bazille, Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley, Gustave Caillebotte, Berthe Morisot, Armand Guillaumin, Paul Cézanne, Mary Cassatt, Eva Gonzalès et Auguste Rodin permettent de retracer une histoire de l’impressionnisme à travers des œuvres inédites. Suite 

Gustave Caillebotte, Intérieur, femme à la fenêtre 
© Collection particulière - Comité Caillebotte, Paris

Camille Pissarro, Paul-Émile peignant, esquisse
© C. Pissarro 98 - Collection particulière - Christian Baraja

Edgar Degas, Jacques de Nittis, enfant
© Degas - Collection particulière

Alfred Sisley, L'église de Moret, le soir
© Sisley 94 - Collection particulière Texane - Photography by Brad Flowers

Claude Monet, L'aiguille d'Étretat vue à travers la porte d'Amont
© Claude Monet - Collection particulière, Dallas, Texas - Photography by Brad Flowers

Eugène Boudin, Trois lavandières bretonnes
© E. B. Collection particulière – DR

Jean-Baptiste Camille Corot, Le cavalier sur la route
© Corot - Collection Pérez Simón, Mexico - Arturo Pier
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard